Compte tenu des événements, et de la pathologie qui nous concerne, voici les conseils du Pr. Vinciane Rebours :
- Bien entendu rester enfermé chez soi, seul moyen d'être en sécurité
et
- Appliquer les règles d’hygiène, distance, etc.

En cas de symptômes, il faut :
- Se signaler à son Médecin traitant par téléphone ou mail (pas obligatoire de le voir en présentiel si peu de symptômes)
- Ne prendre que du Doliprane ( paracétamol) en cas de fièvre (max 3g/24H) , pas d'AINS ou de corticoïdes (anti-inflammatoires)
- En cas de gêne respiratoire, il faut consulter son médecin traitant
- Pour les patients qui n'ont plus d'enfant à la maison, ne pas être en contact avec eux (éviter la garde des petits enfants)
- Envoyer son conjoint faire les courses ...

Bon courage à vous et sortez le moins possible.

Espoir pour le traitement du cancer du pancréas

Un article paru sur le site web "20minutes.fr" laisse entrevoir un grand espoir pour le traitement du cancer du pancréas grâce aux résultats de recherche d'une équipe toulousaine de l'INSERM.

Ils ont exploité pour cela un virus dérivé de l'herpès.

 

Article au format PDF à télécharger : Article de 20minutes.fr <= cliquez sur ce lien

 

L'INSERM a publié de son côté un article plus détaillé sur le sujet visible ici :

Lien vers article sur le site de l'INSERM <= cliquez sur ce lien

Article au format PDF à télécharger : Article de inserm.fr <= cliquez sur ce lien

Suite à cet article, l'APCH via son Conseil scientifique, qui s'est réuni à Toulouse, a obtenu des éclaircissements sur le sujet en la personne du Dr Pierre Cordelier, chercheur impliqué :

Nous travaillons depuis bientôt deux décennies sur des approches utilisant les gènes/l'ADN comme médicaments,  autrement dit sur des stratégies de thérapie génique.

Plus particulièrement, nous utilisons dans le cadre du cancer du pancréas des gènes dits "suppresseurs de tumeurs", qui sont perdus au cours du processus cancéreux, et dont l'activité inhibe très fortement la progression cancéreuse, en combinaison avec des gènes qui rendent la chimiothérapie plus active.

Il faut par la suite associer à ces gènes des "vecteurs" qui permettent leur entrée dans les cellules cancéreuses; dans notre cas, il s'agit de vecteurs chimiques "non viraux" .

Le médicament (ADN + vecteur non viral) est administré  par endoscopie dans la tumeur de patients qui ne sont pas éligibles pour la chirurgie.
Nous avons mené un premier essai chez 22 patients de 2010 à 2012; cet essai clinique de phase I nous a permis de démontrer que cette approche est faisable et sure, sans effets secondaires majeurs. Chez certains patients, la combinaison de la thérapie génique et de la chimiothérapie a permis une amélioration de leur état général. Nous avons également pu constater une augmentation de la survie des patients, et allons bientôt procéder à un essai clinique de phase II (efficacité sur 80 patients) afin de valider ces premières observations.

Du coté recherche, nous développons désormais d'autres approches basées sur des vecteurs "viraux" et sur des virus tueurs de tumeurs.

En espérant avoir répondu à vos interrogations,

n'hésitez pas à me recontacter par le biais de l'APCH si vous le jugez nécessaire,
 
Dr. Pierre Cordelier 
chercheur Inserm en cancérologie
Centre de Recherche en Cancérologie de Toulouse (CRCT)